L'Hippopo d'Hippo est un roman (collection Ginko, premières lectures) sorti en librairie à la fin du mois de mars. À cette occasion, nous avons posé quatre questions à son illustratrice, Marion Brand.
Enfant, à quel métier rêvais-tu ?
Au moins une centaine ! Il y a eu réalisatrice de film, karatéka, paléontologue, cheffe décoratrice au théâtre, journaliste, prof de ski... le plus surprenant reste quand même la période où je rêvais de devenir médecin sur le porte-avion Charles de Gaulle ! J'avais dû voir un documentaire à la télévision qui m'avait fascinée. En tout cas, heureusement que je n'ai pas poursuivi ce projet car je supporte mal la vue du sang !
Quel est ton livre jeunesse préféré ?
Enfant, je pouvais me perdre des heures dans les décors fantastiques de Claude Ponti. Aujourd'hui, je suis plus sensible aux images épurées et graphiques. Par exemple, j'aime beaucoup l'Imagier des Gens de Blexbolex.
Quelle technique as-tu utilisé pour illustrer L'Hippopo d'Hippo ?
J'ai commencé par faire des croquis aux crayons de couleurs dans mon carnet, pour définir le style des personnages. Puis très rapidement, je suis passée au dessin numérique sur ma tablette. J'apprécie cette technique car elle permet de modifier encore et encore un dessin, sans devoir tout recommencer depuis le début.
Une anecdote sur L'Hippopo d'Hippo ?
Petite fille, je collectionnais les hippopotames. J'en avais de toutes les formes et de toutes les textures : des peluches, des cartes postales, des tirelires, des statues... En bois, en plastique, en céramique, en métal... Dans les dernières années j'avais accumulé au moins une cinquantaine d'objets et figurines, qui occupaient une place de choix sur les étagères de ma chambre. C'était donc un joli clin d'oeil à mon enfance de dessiner ce gros pachyderme, plein de douceur et de rêverie.
L'Hippopo d'Hippo de Gaël Bordet et Marion Brand est actuellement en librairie.
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